Plan Pour la Paix : quand le Gouvernement Jeunesse d’Haïti organise un symposium sur la paix et la cohésion sociale !

Il est difficile pour une société de prendre la voie du progrès social sans l’engagement de sa jeunesse. Celle-ci doit être la force qui aspire au changement, et aussi, elle doit pouvoir faire entendre sa voix face aux inactions des autorités compétentes pour répondre aux maux de la société. À cet égard, le Gouvernement Jeunesse d’Haïti a décidé d’organiser un symposium sur la paix et la cohésion sociale. L’activité s’est déroulée sous le patronage de la Primature le 21 septembre 2024 à l’Hôtel Karibe en présence, entre autres, des membres du gouvernement, des membres du Corps diplomatique et organisations internationales, des membres de la société civile et de différentes organisations de jeunes.

Intervenant par visioconférence au symposium sur la paix et la cohésion réalisé par le Gouvernement Jeunesse d’Haïti (GJH), Nesmy Manigat, l’actuel Directeur du Cabinet du Premier ministre Garry Conille, a salué l’engagement du Gouvernement Jeunesse d’Haïti qu’il considère comme le « porte-drapeau de la jeunesse ». Selon ses dires, il s’agit d’une mission axée sur la résilience et la résistance. L’ancien Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) a profité de cette occasion pour demander aux individus armés de déposer les armes au nom du Premier Ministre en ses termes: « Dans cette occasion, le Premier ministre Gary Conille veut rappeler que c’est le moment pour que les individus armés déposent leurs armes.»

Il a enchaîné en affirmant que sans l’engagement du Gouvernement Jeunesse d’Haïti et aussi sans l’engagement d’autres jeunes qui luttent quotidiennement, il n’y aura pas la paix dans le pays. « La jeunesse est l’artisan du réseau social », rappelle M. Manigat.

Une Jeunesse en quête d’espoir

La Présidente du Gouvernement Jeunesse d’Haïti, Son excellence Stéphanie Sophie Louis a fait savoir dans son allocution que la jeunesse est en quête d’espoir, de reconnaissance, et d’opportunités. « C’est une jeunesse courageuse, une jeunesse qui aspire à s’épanouir dans un environnement sain et pacifique, loin des contraintes d’un quotidien qui ne cesse de s’obscurcir », a-t-elle constaté. Pourtant, dit-elle, « au milieu des défis, elle reste debout, déterminée à surmonter les obstacles et à construire de ses propres mains un avenir dont elle rêve chaque jour ». À en croire la Jeune Présidente de Gouvernement Jeunesse, la jeunesse est, sans aucun doute, la force motrice de notre nation.

La paix, une lutte commune

Toujours selon la Jeune Présidente, la paix n’est pas seulement l’affaire de l’État. « Elle est notre responsabilité à tous. Chacun d’entre nous, ici présents, avons un rôle à jouer. Ce symposium n’est que le point de départ d’un long processus, un appel à l’action pour que chacun contribue, à son échelle, à instaurer un climat de paix durable dans notre pays», a-t-elle martelé.

Pour sa part, le Jeune Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Webster Registre, estime que « mettre fin à la violence est un devoir primordial pour les autorités ». À cet égard, Il lance un appel au renforcement des institutions étatiques et principalement les institutions répressives de l’État pour qu’elles soient capables de répondre avec fermeté et équité aux défis sécuritaires actuels.

La rencontre de ce matin, en cette Journée internationale de la paix, dit-il, est une occasion de « réaffirmer notre engagement à construire une société où la peur n’a plus sa place et où chaque Haïtien, chaque Haïtienne peut vivre en sécurité et dans la dignité ».

Il est difficile d’aboutir à une paix durable sans l’engagement des citoyens. Et de plus, il est une nécessité d’éradiquer les bandes armées qui sèment la terreur. Et M. Registre est de cet avis. « Il est crucial de reconnaître le besoin urgent de paix dans le pays. Vous ne pouvez rester indifférents et surtout l’État n’a nul droit de rester indifférent face à une situation qui dépasse les mots », a-t-il affirmé en précisant par ailleurs que pour atteindre la paix, il est nécessaire de combattre les groupes armés avec plus que des moyens militaires. « Mais cela ne suffit pas. Car, Il faut répondre aux attentes de la jeunesse en matière d’encadrement, de justice, d’accès à la démocratie, à l’emploi, et d’inclusion sociale », a soutenu le Jeune Ministre de la Justice et de la sécurité Publique du Gouvernement Jeunesse d’Haïti, Webster Registre.

De son côté, la Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique, Madame Niola Lynn Sarah Devalis Octavius, a déclaré dans son discours de circonstance que ce symposium sur la paix et la cohésion sociale se veut être une tribune pour parler paix. « La paix où plus largement la cohésion sociale est possible, la paix pour un vivre-ensemble des plus harmonieux », a-t-elle martelé.

Jackson Junior RINVIL

rjacksonjunior@yahoo.fr